Pour’optimiser la demarche therapeutique, la prescription du medicament doit s’effectuer avec une connaissance parfaite des relations reliant la concentration ou la dose administree aux effets therapeutiques qu’elle engendre ainsi qu’aux effets indesirables qu’elle va Realiser apparaitre.

Pour’optimiser la demarche therapeutique, la prescription du medicament doit s’effectuer avec une connaissance parfaite des relations reliant la concentration ou la dose administree aux effets therapeutiques qu’elle engendre ainsi qu’aux effets indesirables qu’elle va Realiser apparaitre.

La recherche de la relation entre la concentration du medicament et les effets pharmacologiques engendres sur differents modeles experimentaux est indispensable.

Quantification de l’effet pharmacodynamique

Ehrlich et Langley il y a 1 siecle constataient deja l’existence d’une relation entre la dose administree et l’effet obtenu, Clark developpa l’hypothese d’apri?s laquelle l’interaction medicament-recepteur est une reaction reversible gouvernee via la loi d’action de masse. Selon une telle theorie de l’occupation des recepteurs, l’effet pharmacodynamique du medicament est proportionnel au nombre de recepteurs occupes (figure 1) :

Figure 1 : senior match comment Г§a marche Theorie de l’occupation des recepteurs

Selon une telle theorie plus la capacite de fixation, appelee affinite, de M dans R est elevee plus l’equilibre reste deplace par la droite et l’effet pharmacologique qui en resulte est important. Cette theorie neglige les mecanismes cellulaires d’amplification et le caractere multifactoriel une reponse. Si M active le recepteur c’est votre agoniste.

Si M n’active gui?re le recepteur c’est 1 antagoniste

Figure 2 : Relation concentration – effet

Notre representation graphique (figure 2) de l’evolution de l’effet en fonction du logarithme d’la concentration reste une courbe appelee sigmoide (la relation est une hyperbole si l’effet est exprime en fonction de la concentration – et non de le logarithme).

J’ai part mediane en sigmoide peut etre assimilee a une droite dont la pente est l’une des caracteristiques de l’activite d’la molecule, le plateau represente l’effet maximum : Emax, pouvant etre obtenu.

La concentration entrainant 50 % de l’effet maximum definie la concentration efficace 50 : CE 50. Cette CE50 caracterise la puissance de la molecule

J’ai relation concentration – effet d’un agoniste reste definie par la puissance, la pente et le Emax.

Notion d’agoniste

L’amplitude de l’effet (Emax) n’est nullement identique Afin de l’ensemble des molecules se fixant sur un recepteur R, Ariens (1954) introduit la notion de l’activite intrinseque a (alpha, figure 1) .

Figure 1 : Activite intrinseque alpha ou a

Notion d’antagoniste

Diverses types d’antagonistes peuvent etre definis suivant les caracteristiques des courbes concentration – reponse obtenues :

– Antagonistes competitifs reversibles ou surmontables : ils ne modifient jamais la nature et la reactivite du recepteur, une augmentation de la concentration d’agoniste permet de retrouver l’action pharmacologique anterieure, l’activite intrinseque n’est gui?re diminuee ; la courbe reste deplacee par la droite en fonction de la concentration de l’antagoniste et de sa puissance (figure 1).

Figure 1 : Antagoniste competitif

J’ai puissance d’un antagoniste competitif reversible reste quantifiee via le pA2 defini tel le logarithme negatif d’la concentration de l’antagoniste qui necessite le doublement une concentration de l’agoniste concernant maintenir le meme effet. Plus le pA2 est eleve plus l’antagoniste reste puissant.

– Antagonistes irreversibles ou insurmontables (non competitifs) : ils se lient au recepteur ou concernant un nouvelle site (effet allosterique) avec une tres forte affinite ou par liaison covalente , ils ont la possibilite de aussi agir par d’autres mecanismes biochimiques. Une augmentation en concentration d’agoniste ne permettra aucun « surmonter » l’antagonisme, la moult recepteur disponible concernant l’agoniste est moindre. Depuis diminution de l’affinite et baisse de l’activite maximale de l’agoniste (figure 2).

Figure 2 : Antagoniste non competitif sans recepteurs de reserve

S’il y a des recepteurs de reserve au tissu etudie, l’antagoniste non competitif entraine un glissement d’une courbe vers la droite a toutes les faibles doses puis une diminution de l’effet maximum si l’ensemble des recepteurs de reserve paraissent occupes (figure 3).

Figure 3 : Antagonisme non competitif avec recepteurs de reserve

– Antagonistes physiologiques ou fonctionnels : ces molecules s’opposent a l’effet d’un ligand agoniste en agissant concernant une d’autres de recepteurs ou systemes modulant l’effet d’la stimulation du recepteur etudie. Notre courbe concentration – effet est deplacee par la droite, le Emax et la pente sont le moins rarement modifies.

Interaction agoniste complet – agoniste partiel En presence d’un agoniste complet , un agoniste partiel se comporte comme 1 antagoniste competitif, la courbe concentration-reponse reste deplacee vers la droite (figure 4).

Figure 4 : Interaction agoniste complet – agoniste partiel

Notion de synergie additive ou potentialisatrice

Afin d’obtenir une synergie d’action, on va pouvoir assoocier diverses principes actifs ayant des mecanismes d’action identiques ou, plus souvent, divers.